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BenjAga Land

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17 octobre 2017

Mademoiselle, à la folie - Pascale Lécosse

Mademoiselle

Ce qu'en dit l'éditeur :

– Qu'est-ce que j'ai, Mina ?
– Demande-moi plutôt ce que tu n'as pas.
– Je veux dire, qu'est-ce qui cloche chez moi ?
– Je n'ai rien remarqué.
– Si, dis-moi. Pourquoi est-ce que je n'ai envie de rien ?
– Sans doute, parce que tu as tout.
– Certains jours, je confonds les visages, pourquoi ?
– Parce que tout le monde se ressemble.

Catherine danse au sommet de sa vie. Fantasque et admirée, elle a embrassé les acteurs les plus séduisants, joué dans les plus grands films. Elle aime les autres éperdument et distraitement. Jean, son amant éternel, ministre dûment marié. Mina, son assistante, sa confidente, sa meilleure amie. Mina qui ne lui passe rien, Mina qui lui permet tout.
Pourtant, un jour, les coupes de champagne à onze heures du matin, les coups de tête irrésistibles : même Catherine n'y comprend plus rien. Tout va trop vite, tout s'embrouille. Mina fera tout pour protéger Catherine de la maladie qui ne dit pas son nom.
Car Mademoiselle veut jouer son rôle jusqu'au bout. Un peu, beaucoup, à la folie.

Mon avis :

Roman court mais intense en sentiments profonds, en sensibilité, en dignité.

Chapeau bas pour un premier roman.

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4 octobre 2017

Ces rêves qu'on piétine - Sébastien Spitzer

Voilà c'est reparti pour une session des 68 premières fois. https://68premieresfois.wordpress.com

Avec en première lecture Ces rêves qu'on piétine de Sébastien Spitzer.

 

Ces rêves qu'on piétine par Spitzer

 

Ce qu’en dit l’éditeur :

Sous les bombardements, dans Berlin assiégé, la femme la plus puissante du IIIe Reich se terre avec ses six enfants dans le dernier refuge des dignitaires de l’Allemagne nazie. L’ambitieuse s’est hissée jusqu’aux plus hautes marches du pouvoir sans jamais se retourner sur ceux qu’elle a sacrifiés. Aux dernières heures du funeste régime, Magda s’enfonce dans l’abîme, avec ses secrets.
Au même moment, des centaines de femmes et d’hommes avancent sur un chemin poussiéreux, s’accrochant à ce qu’il leur reste de vie. Parmi ces survivants de l’enfer des camps, marche une enfant frêle et silencieuse. Ava est la dépositaire d’une tragique mémoire : dans un rouleau de cuir, elle tient cachées les lettres d’un père. Richard Friedländer, raflé parmi les premiers juifs, fut condamné par la folie d’un homme et le silence d’une femme : sa fille.
Elle aurait pu le sauver.
Elle s’appelle Magda Goebbels.

Mon avis :

 

Très belle histoire de l’Histoire, avec un côté qui n’est pas souvent raconté et encore moins d’aussi près côté Führer.

 

J’ai simplement regretté l’abondance de mots particuliers, mais peut être est-ce moi qui manque de vocabulaire !

 

 

 

9 novembre 2015

22-68 - Les échoués Pascal Manoukian

Les échoués - Pascal Manoukian

Ce qu’en dit l’éditeur :

« Le chien était revenu. D e son trou, Virgil sentait son haleine humide. Une odeur de lait tourné, de poulet, d’épluchures de légumes et de restes de jambon. Un repas de poubelle comme il en disputait chaque jour à d’autres chiens depuis son arrivée en France. Ici, tout s’était inversé, il construisait des maisons et habitait dehors. Se cassait le dos pour nourrir ses enfants sans pouvoir les serrer contre lui et se privait de médicaments pour offrir des parfums à une femme dont il avait oublié jusqu’à l’odeur… »

1992. Lampedusa est encore une petite île tranquille et aucun mur de barbelés ne court le long des enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla. Virgil, le Moldave, Chanchal, le Bangladais, et Assan, le Somalien, sont des pionniers. Bientôt, des millions de désespérés prendront d’assaut les routes qu’ils sont en train d’ouvrir.
Arrivés en France, vivants mais endettés et sans papiers, les trois clandestins vont tout partager, les marchands de sommeil et les négriers, les drames et les petits bonheurs.

Mon avis:

Le thème abordé dans ce livre est d’actualité (enfin avec les images que l’on veut bien nous montrer aux journaux télévisés), puisqu’il s’agit de la recrudescence des immigrés dans notre pays,.

Sauf que dans ce livre, on passe de l’autre côté, on se met à la place justement de ces immigrés, qui cherchent par tous les moyens, de venir vivre en France, souvent au péril de leur vie et de celle de leur famille.

À travers plusieurs personnages, l’auteur nous fait vivre le quotidien et la souffrance de ces immigrés qui cherchent à s’intégrer dans notre société mais qui sont souvent exploités et maltraités.

Ils finissent par se demander si l’éloge de la vie européenne faite par leurs prédécesseurs était véridique ou pas.

 Un roman qui touche, qui met à jour la dure réalité de ces clandestins que tout le monde rejette.

J’ai eu la chance de rencontrer l’auteur qui est un homme très ouvert et dont le dialogue apporte beaucoup sur la société d’aujourd’hui.

19 octobre 2015

14/68 - Papa, c'est encore loin quand je sera grand ? - Christian Dorsan

Papa, c'est encore loin quand je serai grand ?

Christian Dorsan

Ce qu'en dit l'éditeur :

Dans ce roman consacré à la perte du père, Christian Dorsan fait dialoguer deux générations, chacune avec ses mots et son écriture. Une conversation qui prend, peu à peu, la forme d’une partition à quatre mains dans un mélange de tendresse, de pudeur mais aussi d'humour entre le père et le fils.

Mon avis:

J'ai dévoré ce livre en une journée. Bon d'accord je n'avais que ça à faire mais quand même !

J'ai aimé cette conversation entre un fils et son père décédé, j'ai aimé leur humour. Une autre manière de montrer qu'il ne faut pas attendre de voir partir les gens qu'on aime pour leur dire ce que l'on ressent, pour leur montrer notre tendresse, notre amour et aussi partager des moments agréables avec eux.

Malgré quelques erreurs de synthaxe (bon je suis mal placée pour en parler, je n'ai pas le talent des chroniqueuses connues de la blogosphère dont je tairais le nom pour ne pas les faire rougir!), l'auteur a réussi à me faire passer un bon moment pendant une journée ensoleillée.

18 octobre 2015

13/68 - La maladroite - Alexandre Seurat

 

La maladroite - Alexandre Seurat

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Ce qu'en dit l'éditeur :

"Je voudrais me rappeler Diana, mieux que je ne peux en vrai. Je voudrais me rappeler tout ce que Diana et moi nous n'avons jamais fait ensemble, comme si nous l'avions fait. Parfois j'écoute des musiques de notre enfance, et je voudrais que la musique ne me rappelle rien, parce que nous n'étions pas ensemble, nous n'avons pas vécu la même enfance."

Diana, 8 ans, a disparu. Ceux qui l'ont approchée dans sa courte vie viennent prendre la parole et nous dire ce qui s'est noué sous leurs yeux, institutrices, médecins, gendarmes, assistantes sociales, grand-mère, tante et demi-frère...

Ce chœur de voix, écrit dans une langue dégagée de tout effet de style, est d'une authenticité à couper le souffle. Un premier roman d'une rare nécessité.

Mon avis :

Pour un premier roman, Alexandre Seurat n'a pas choisi un thème facile. La violence sur des enfants est un sujet dur, tabou, souvent ignoré, aussi bien des autorités, des administrations mais aussi des proches.

Un roman qui fait prendre la parole, tour à tour, des personnes ayant côtoyer Diana, qui ont essayé de faire quelque chose pour la soustraire de ce calvaire, mais malheureusement, sans réussir.

Un livre qui ne juge pas mais qui veut nous faire prendre conscience que ce genre de traitement envers des enfants n'est pas tolérable et qu'il faut essayer de faire son maximum avant qu'un drame ne survienne et ainsi regretter de n'avoir rien fait pour l'enfant, ne pas se dire que cela ne nous regarde pas vu que ça se passe chez les autres.

Un livre qui bouleverse, qui perturbe, qui fait réfléchir et qui nous fera sûrement voir autrement des blessures sur des enfants qui auraient pu passer inaperçues avant.

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17 octobre 2015

12/68 - Le regard de Gordon Brown - Barthélémy Théobald-Brosseau

Le regard de Gorden Brown - Barthélémy Théobald-Brosseau

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Ce qu'en dit l'éditeur :

André Milcar, joyeux jeune homme, fantasque et amoureux de la belle Felicity, s’empare d’une tapisserie dans une église. Nous sommes en 2014. Au grand désarroi de son père et de Felicity qui voient en lui le futur plus grand avocat du pays, il abandonne tout pour cette tenture qui, certes, ne paie pas de mine mais qui, allez savoir pourquoi, exerce un étrange pouvoir de fascination sur lui. À force de contempler de façon obsessionnelle les images dans le tapis, comme lors d’une séance d’hypnose, le regard d’André convoque les personnages hors de leur cadre. Proche de l’univers d’Henry James et d’Italo Calvino, Le regard de Gordon Brown est ponctué de surprises que viennent compléter les remarques perspicaces et drôles de l’auteur sur le monde contemporain. Ce roman est étonnant pour ce qu’il est – sa fantaisie, son style – et pour ce qu’il n’est pas – loin de tout nombrilisme. Mais c’est aussi et surtout l’histoire d’un amour perdu et d’une heureuse folie.

16 octobre 2015

11/68 - Le pardon - Rodolphe Blavy

 

Le pardon - Rodolphe Blavy

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Ce qu'en dit l'éditeur :

C’est l’histoire d’un homme qui part. L’histoire d’un rendez-vous qu’il donne à une femme, dont on ne saura pas grand chose, si ce n’est qu’il attend d’elle un pardon, dont il a besoin pour continuer tout simplement à avancer. Il la retrouvera au coeur de l’Afrique, au bord du fleuve, des chutes Victoria, emblèmes du continent et de sa vie à lui. Elle y sera, de ça il est sûr. Pour être prêt, il se plonge dans un voyage qui va mêler l’urgence et la profondeur, comme une course en apnée pour prendre sa respiration. Loin des chemins balisés qu’il laisse derrière lui.

Axel est un homme jeune, à qui tout sourit. Brillantes études, famille aimante, réussite sociale. Au premier abord, sa vie semble pleine, comblée. Mais qui sait sur quelles blessures se forgent les apparences ? Lui-même le sait-il, qui va, de rencontre en rencontre, tenter de se retrouver, de décaper son image trop lisse, trop simple, pour atteindre, peut-être, une paix qui semble lui manquer. Toutes ces vies croisées par hasard au fil de son déplacement infusent en lui, le portent plus avant, l’aident à se défaire de ses anciennes peurs, et les récits qu’il en fera donneront à voir une Afrique peu souvent décrite avec autant de justesse, mélange détonnant de désespoir et de force de vie. Qu’ont en commun Purity, rencontrée dans un bar, Raymond, étudiant appliqué, ou César, orphelin livré à lui-même, si ce n’est qu’ils ont tous, à un moment ou à un autre, fait un choix. Le choix de s’écarter du chemin tracé pour eux, sursaut vital qui vient contrer la fatalité, les rendant libres de leurs destins.

Parvenu au terme de son voyage, Axel ne sera plus tout à fait le même. Les lignes de force de sa vie auront bougé, insensiblement mais suffisamment pour que le besoin de perfection qui semblait l’habiter s’évanouisse dans l’évidence tranquille de l’amour.

Le Pardon est un roman sur la quête de soi. Mais c’est aussi un beau texte sur l’Afrique, sur son étrange capacité à mettre à nu les êtres et les choses, dans un mélange égal de résilience et de violence.

15 octobre 2015

10/68 - La petite galère - Sacha Després

La petite galère - Sacha Després

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Ce qu'en dit l'éditeur :

La Petite galère nous plonge avec violence dans l'intimité de Laura et Marie, deux sœurs livrées à elles-mêmes suite à la disparition de leur mère.

14 octobre 2015

Mini-album pour Dominique Dyens

Bonjour à toutes et tous.

Lors du dernier salon du livre à Paris, j'ai encore eu le plaisir de revoir Dominique Dyens, auteur que j'apprécie énormément, aussi bien en tant qu'auteur qu'en tant que femme.

Afin de lui montrer ma sympathie, je lui avais confectionné un mini-album avec toutes les couvertures de ses romans depuis ses débuts (livres que j'ai tous et tous lus bien sûr ! et que je ne peux que vous conseiller !)

Voici ce que ça donne :

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Je sais qu'elle a apprécié.

Dominique, si vous passez par là, je vous embrasse.

Bonne fin de journée à toutes et tous.

14 octobre 2015

9/68 - Camille, mon envolée - Sophie Daull

Camille, mon envolée - Sophie Daull

Ce qu'en dit l'éditeur :

Dans les semaines qui ont suivi la mort de sa fille Camille, 16 ans, emportée une veille de Noël après quatre jours d’une fièvre sidérante, Sophie Daull a commencé à écrire. Écrire pour ne pas oublier Camille, son regard « franc, droit, lumineux », les moments de complicité, les engueulades, les fous rires ; l’après, le vide, l’organisation des adieux, les ados qu’il faut consoler, les autres dont les gestes apaisent… Écrire pour rester debout, pour vivre quelques heures chaque jour en compagnie de l’enfant disparue, pour endiguer le raz de marée des pensées menaçantes. Loin d’être l’épanchement d’une mère endeuillée ou un mausolée – puisque l’humour n’y perd pas ses droits –, ce texte est le roman d’une résistance à l’insupportable, où l’agencement des mots tient lieu de programme de survie : « la fabrication d’un belvédère d’où Camille et moi pouvons encore, radieuses, contempler le monde ».

« Dans les jours d’après, nous distribuerons tes soixante-dix-sept peluches, une par une ou deux par deux, à des fossés dans les campagnes, à des clairières, à des rochers. C’est joli, ces ours, ces lapins, ces petits chats abandonnés sur les tapis de mousse, prenant la pluie sous les marguerites. »

Mon avis:

Un très beau roman écrit par une mère qui revient sur les évènements d'un drame que personne ne devrait subir : la perte d'un enfant.

Sophie nous relate les circonstances qui ont amenées à la mort de sa fille Camille agée de 16 ans, comment elle l'a vécu, à travers son incompréhension, ses questions sur comment survivre à une telle épreuve.

Une histoire poignante, qui laisse des traces, qui nous prouve que nous devons profiter des êtres qui nous sont chèrs le plus possible, de leur dire combien on les aime. Et que la vie est parfois trop courte.

 

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