9/68 - Camille, mon envolée - Sophie Daull
Camille, mon envolée - Sophie Daull
Ce qu'en dit l'éditeur :
Dans les semaines qui ont suivi la mort de sa fille Camille, 16 ans, emportée une veille de Noël après quatre jours d’une fièvre sidérante, Sophie Daull a commencé à écrire. Écrire pour ne pas oublier Camille, son regard « franc, droit, lumineux », les moments de complicité, les engueulades, les fous rires ; l’après, le vide, l’organisation des adieux, les ados qu’il faut consoler, les autres dont les gestes apaisent… Écrire pour rester debout, pour vivre quelques heures chaque jour en compagnie de l’enfant disparue, pour endiguer le raz de marée des pensées menaçantes. Loin d’être l’épanchement d’une mère endeuillée ou un mausolée – puisque l’humour n’y perd pas ses droits –, ce texte est le roman d’une résistance à l’insupportable, où l’agencement des mots tient lieu de programme de survie : « la fabrication d’un belvédère d’où Camille et moi pouvons encore, radieuses, contempler le monde ».
« Dans les jours d’après, nous distribuerons tes soixante-dix-sept peluches, une par une ou deux par deux, à des fossés dans les campagnes, à des clairières, à des rochers. C’est joli, ces ours, ces lapins, ces petits chats abandonnés sur les tapis de mousse, prenant la pluie sous les marguerites. »
Mon avis:
Un très beau roman écrit par une mère qui revient sur les évènements d'un drame que personne ne devrait subir : la perte d'un enfant.
Sophie nous relate les circonstances qui ont amenées à la mort de sa fille Camille agée de 16 ans, comment elle l'a vécu, à travers son incompréhension, ses questions sur comment survivre à une telle épreuve.
Une histoire poignante, qui laisse des traces, qui nous prouve que nous devons profiter des êtres qui nous sont chèrs le plus possible, de leur dire combien on les aime. Et que la vie est parfois trop courte.